La capacité déclarative du test PCR
Actuellement, la présence du SARS-CoV2 se vérifie au moyen d’un test PCR. Celui-ci traque de minuscules segments viraux de gènes, les réplique encore et encore et les rend ainsi mesurables. A partir de ces segments de gènes ainsi reproduits et détectés, des conclusions sont tirées sur la présence de virus préalablement définis comme porteurs de tels segments. Plus ces sections sont sélectionnées et trouvées de manière unique et typique, plus la présence du type de virus recherché est probable.
Des sections individuelles du virus SARS-CoV2 tout comme le gène E codant l’enveloppe virale sont présentes depuis longtemps dans de nombreux coronavirus répandus à travers l’Europe. Si, comme suggéré par l’OMS depuis un certain temps et pratiqué par de nombreux laboratoires, seuls ces segments de gènes moins spécifiques sont déterminés, le test PCR est particulièrement souvent un faux positif.
En raison de la pratique confuse du test PCR, il est pratiquement impossible à l’heure actuelle d’émettre un avis sensé quant à l’importance épidémiologique des virus SARS-CoV2. Selon la réponse unanime des spécialistes et laboratoires interrogés par la Commission Coronavirus, aucune évaluation fiable du risque d’infection et donc aucune mesure pour limiter une telle infection ne peut être déduite des seuls résultats des tests PCR.
Le biochimiste et prix Nobel Kary Mullis a développé le test PCR en 1983 pour amplifier des séquences d’ADN in vitro. Selon Mullis, son test n’est pas adapté à des fins de diagnostic. Comme la biologiste, Prof. Ulrike Kämmerer, l’immunologiste et virologue Prof. Dolores Cahill, l’immunologiste Prof. Pierre Capel et le microbiologiste Clemens Arvay ont déclaré de manière unanime au sein de la Commission Coronavirus que le test ne permet, à l’heure actuelle, toujours pas de déterminer si une infection virale active est présente. Les séquences de gènes trouvées par le test peuvent tout aussi bien provenir d’une infection virale déjà surmontée ou d’une contamination qui n’entraîne pas du tout une infection.
Bon nombre de différents tests SARS-CoV2 actuellement utilisés et encore non officiellement validés réagissent, comme l’a par exemple démontré le test inter–laboratoire INSTAND de l’organisme d’accréditation allemand dès avril 2020, dans le cas d’un échantillon blanc, il y a 1,4% de faux positifs, et avec un échantillon dopé au coronavirus connu HCoVOC43, il y a même jusqu’à 7,6% de faux positifs. Il existe différents tests en circulation qui, selon l’essai circulaire, indiquent un résultat faussement positif dans 20 à 50% des tests, ce qui, comme décrit, peut également être dû au fait que certains d’entre eux ne ciblent que le gène E moins spécifique.
De nombreux laboratoires allemands utilisent des tests maison sur la base des protocoles de test publiés par l’OMS (comparez par exemple le test dit de Drosten du 17 janvier 2020). Conformément aux normes européennes, ceux-ci nécessitent généralement une validation officielle. Dans la pratique, cependant, cette exigence est largement supprimée en raison de « l’urgence ».
Selon ce qui précède et en date du 27 août 2020, il est impossible de déterminer combien des 239’507 personnes testées positives par le RKI étaient réellement infectées. Il en va de même pour les 9288 qui ont été signalées à ce jour en relation avec des décès dus au coronavirus.