F-01-Regarder la réalité en face

Série de 12 articles qui se suivent pour s’initier au changement de paradigme de 2012.

Pour ceux qui regardent les films policiers, ils ont vu apparaître ces dix ou quinze dernières années les « forensics » ou la médecine légale très pointue de nos jours, l’étude des faits et rien que des faits.

Quand on s’endort sur la route, on risque sa vie et celle des autres, mais c’est pareil dans la vie. Ne pas se préoccuper des faits, ne pas s’y intéresser, c’est détruire sa vie, celle des autres et la planète. Mais quel plaisir les inconscients ont-ils à faire cela?

Heather Ann Tucci Jarraf formalCertains le savent, la plupart l’ignorent encore: le 25 décembre 2012, nous avons changé de paradigme au niveau mondial, planétaire. Trois avocats américains avaient reçu le mandat d’analyser la situation financière mondiale. A la fin de leur mission, ils étaient capables de forclore en toute légitimité le système de gouvernement de classe mis en place par les puissants pour servir leurs intérêts en desservant ceux du peuple. Ils ont été en mesure de renverser le système qui nous avait asservi pour nous libérer. Un coup de maître. Mais avec les milliards d’ignorants sur terre, cela va encore durer longtemps d’ici que tout le monde soit au courant.

Mais faisons comme en médecine légale, passons à l’étude des faits.

Les dirigeants (the powers that be) sont maintenant les anciens dirigeants (the powers that were), car l’ensemble du système a été liquidé. Toutes les dettes ((y compris les vôtres)) ont été remboursées, et les entreprises y compris les banques et les gouvernements, tous contrôlés par des entreprises, ont été saisis.

Bien sûr, comme les francs-maçons ont leurs propres règles, la mafia a ses propres lois, les dirigeants vont continuer à essayer de nous mener par le bout du nez dans l’espoir que nous acceptions encore et toujours de leur servir d’esclaves. Mais grâce à une série d’enregistrements dans le UCC (Uniform Commercial Code) qui ont été opérés par le One People’s Public Trust (OPPT), chacun de nous a dorénavant le choix entre être libre et responsable et construire un monde meilleur ou se soumettre et détruire la planète. De nouvelles conditions-cadre pour la gouvernance sociale d’un pays sont maintenant en place, c’est un fait, car elles ont été ratifiées par le « prédécesseur » au pouvoir au travers des conditions-cadre mises en place par les entreprises qui le contrôlaient.

En d’autres mots … NOUS SOMMES LIBRES!!!

Informez-vous, lisez la suite.

Article écrit d’après le blog en allemand: Reveal the Truth

Amitié, vertu et surdouance

Récemment, j’ai vu un film policier allemand où dans le cadre d’une enquête, on avait demandé à une jeune femme ce que signifie pour elle l’amitié. Elle répondit « Vertrauen und Geborgenheit ». Vertrauen, c’est trust en anglais et confiance en français. Par contre, pour la traduction du mot Geborgenheit, c’est autre chose. Le Larousse traduit par sentiment de sécurité, le dictionnaire Internet Reverso par confort, sécurité, tranquillité. Mais je trouve qu’aucune traduction n’est vraiment bonne, voire plutôt fade à côté du mot Geborgenheit qui allie un sentiment de douceur, de tendresse, de protection, de rêve, d’aspiration en plus de tout ce que proposent les dictionnaires français.

Chez Wikipédia, « l’amitié est une inclination réciproque entre deux personnes n’appartenant pas à la même famille. » L’amitié peut, certes, exister entre frères et sœurs, mais elle est alors plutôt possible, non pas en raison des liens de sang, mais malgré eux.

« L’amitié serait en fait synonyme de la philanthropie grecque: l’inclination au vivre-ensemble. » Qu’avons-nous gardé aujourd’hui de cette belle définition? J’aurais tendance à dire rien du tout, vu que nous avons majoritairement l’inclination au vivre sans et contre les autres, plutôt qu’à vivre ensemble.

Wikipédia poursuit avec une description très simple de ce que représente l’amitié pour les gens d’aujourd’hui, une histoire d’intérêts, bien souvent commerciaux. « La relation d’amitié est aujourd’hui généralement définie comme une sympathie durable entre deux ou plusieurs personnes. Elle naîtrait notamment de la découverte d’affinités ou de points communs: plus les centres d’intérêts communs sont nombreux, plus l’amitié a de chances de devenir forte. Elle implique souvent un partage de valeurs morales communes. » C’est là où le bat blesse pour les hyperphrènes, zapars et autres surdoués: les gens n’ont plus de valeurs morales, ou du moins elles n’ont plus aucun sens pour eux. Alors, les surdoués, avec un esprit de justice très poussé, ne peuvent s’accommoder de telles amitiés misérables de bas intérêts.

Pour poursuivre avec l’encyclopédie populaire, une relation d’amitié peut prendre différentes formes: l’entraide, l’écoute réciproque, l’échange de conseils, le soutien, l’admiration pour l’autre, en passant par le partage de loisirs. Si je regarde mes contacts sociaux passés, cela marchait quand je me rangeais à eux, mais ils ne se rangeaient jamais à moi et ils avaient le culot de m’en faire le reproche, alors évidemment le contact social s’interrompait.

Le grand Aristote avait divisé l’amitié en trois groupes: a) l’amitié par plaisir (qui part des sentiments, donc du cœur), b) l’amitié par intérêt (sans doute la plus fréquente qui part du cerveau et donc du calcul de ce que l’amitié peut rapporter) et c) l’amitié des hommes/femmes de bien, semblables par la vertu (qui est au-dessus des deux autres par sa moralité).

Mon ami Aristote et moi, on est du même avis: la seule véritable amitié est l’amitié vertueuse. Comme lui, je la cherche depuis longtemps, mais ne l’ai pas encore trouvée, et je me demande si, lui, en son temps, avait pu connaître cette joie. On apprend qu’elle peut naître entre deux individus d’« égale vertu » selon le philosophe et se différencie de l’amour, parce que l’amour crée une dépendance entre les individus. Je suis aussi d’accord avec Aristote lorsque il dit que l’ami vertueux (« véritable ») est le seul ami qui permette à un homme/une femme de progresser car l’ami vertueux est en réalité le miroir dans lequel il est possible de se voir tel que l’on est. Là aussi, on voit que les surdoués ne peuvent avoir que des amitiés le plus souvent de qualité insuffisante, car ils se voient eux-mêmes tels qu’ils sont, mais sont obligés de porter un masque au contact avec les autres pour être acceptés. « Cette situation idéale permet alors aux amis de voir leur vertu progresser, leur donnant ainsi accès au bonheur. » Cette notion est la plus importante pour Aristote qui pose l’amitié véritable comme pré-requis indispensable pour accéder au bonheur. Qu’ils sont bêtes, les gens qui ne comprennent pas cela et qui regardent de haut les meurtriers par bas instincts ou par intérêts, alors qu’ils sont du même genre en cherchant leurs amis parmi les gens qui leur rapportent financièrement.

Et comme on parle depuis quelques décennies de l’égalité des droits entre femmes et hommes, il va de soi, que l’on peut aussi parler d’amitié entre homme et femme. Au XIIe siècle, on parlait même de l’amitié comme d’une voie vers la sagesse, bien sûr uniquement au niveau des intellectuels et non pas des serfs qui trimaient dans les champs et ne savaient ni lire, ni écrire, mais qu’est-ce qu’on est loin de la sagesse aujourd’hui!

Un philosophe occitan décédé du nom de René Nelli explique dans une forme de conjugaison au passé que « Les femmes ont longtemps aspiré à être « en amitié », en confiance, avec l’homme, parce qu’elles redoutaient de n’être pour lui qu’un objet sexuel (…). » J’ai l’impression que cela devrait se conjuguer au présent, car c’est encore le cas aujourd’hui, notamment chez les surdoués, dont la plupart, on le sait, ne sont pas mariés et/ou ne vivent pas en couple. Mais il faut reconnaître que c’est depuis que « la femme a recouvré son statut de personne égale que l’amitié peut se développer entre homme et femme, dans le milieu professionnel et aussi dans la sphère du privé. » Et c’est bien parce que je ne supporte pas la dépendance, la soumission que j’ai toujours refusé le mariage, mais jamais l’amitié vraie qui donne la paix et qui est un lourd trésor plus précieux que de l’or.